Jules Massenet – Harmonies sacrées…

par / Jeudi, 26 avril 2018 / Publié dans Actualité
Affiche mai
 
 
Notre prochain événement de la Saison se déroulera à Paris, Espace Bernanos (4 rue du Havre, Paris 9e) le 25 mai prochain à 20h00.
 
 
Cécilia ARBEL, soprano (lauréate des Concours de Béziers et Marseille) et Ludovic SELMI, piano (lauréat du Conservatoire de Marseille) vous proposent de redécouvrir le répertoire sacré de Massenet, avec des extraits de ses 4 oratorios, des mélodies sacrées et des motets inédits. 
 

A travers ses quatre oratorios – en réalité sous-titrés, pour les trois premiers « drame sacré », « mystère » et « légende sacrée » – quelques motets et une douzaine de mélodies religieuses, Jules Massenet nous livre sa vision du sacré, vision catholique certes, mais dans laquelle se trouve en filigrane l’ancrage réformé de sa famille. La notion de sacerdoce universel y est omniprésente en ce sens que chacun des personnages, chacune des thématiques, positionnent le croyant comme porteur d’un message universel. Bien loin de l’icône ou de la statue, témoins figés, le sacré de Massenet est bien celui du vivant. Marie-Magdeleine, Marthe, Jésus, Judas, la Vierge, Jean, Adam, Eve, les juifs en quête de la Terre promise… tous y sont dépeints dans la simplicité et l’humanité de leurs fois respectives. Ils annoncent tous l’Esprit-Saint « répandu sur toute chair » (Joël, 2-28). Semblablement, les mélodies religieuses de Massenet illustrent une foi dépourvue d’ostension, presque naïve. La foi de Massenet, c’est celle de la justification par la grâce. Faut-il alors s’étonner que, chez Massenet, les derniers mots d’Adam et Eve, sous le coup de la colère divine, soient : « frappez-nous, mais du moins, laissez-nous notre ivresse. Ne nous séparez-pas, laissez-nous notre ivresse », bien loin d’une vision doloriste de la confrontation au péché ? Certains ont pourtant douté du sentiment religieux chez Massenet. A ceux-là, peut-être conviendrait-il de répondre que si les pratiquants non croyants ont encore de beaux jours devant eux, Massenet n’était pas l’un d’entre-eux. Son répertoire sacré témoigne a contrariod’une ferveur très personnelle, discrète, mais « chevillée à l’âme », par laquelle il s’est tout particulièrement attaché, comme dans l’ensemble de son œuvre, à valoriser l’image de la femme…

 

Extraits de Marie-Magdeleine (1873), Eve (1875), La Vierge (1880) et La Terre promise (1900) Motets : Panis angelicus, Pie Jesu…

Mélodies religieuses : Ave Maria sur la Méditation de Thaïs, Souvenez-vous Vierge Marie, Sainte- Thérèse prie, Le petit Jésus, Vers Bethléem…

Pièce pour piano : Devant la Madone (souvenir de Noël 1864)

 

Après une Licence en Sciences Humaines en 2008, Cécilia ARBEL entre au Conservatoire d’Avignon pour y faire ses études musicales.
En 2011 elle monte poursuivre sa formation artistique à Paris. Elle travaille actuellement avec la soprano Chantal Bastide et la chef de chant Michèle Voisinet, de l’Opéra de Paris. Au printemps 2013, elleest primée au Concours International de l’Odéon de Marseille, puis auConcours National de Béziers. En 2017, elle reçoit le Premier Prix du Concours National de Béziers, le Troisième Prix au Concours International de Bordeaux et se voit récompensée pour la meilleure interprétation française au Concours International de Marseille. Au cours de la saison 2013-2014, elle a fait ses débuts dans le rôle-titre de Mireille de Gounod, Micaela dans Carmen de Bizet à Boulogne sur Mer ainsi que Mademoiselle Lange dans La Fille de Madame Angot de Lecoq à Marseille. Elle chante le rôle-titre de La Traviata à Béziers au Théâtre des Franciscains en 2015 avant de le reprendre au Festival Pézenas Enchantée en 2016. La même année, elle chante le rôle de Lisa dans Le Pays du Sourire de Léhar au théâtre du Lacydon à Marseille. En 2017, elle débute dans le rôle de Violetta dans Violettes impériales de Scotto à l’Odéon de Marseille. Elle est également à l’affiche de ce théâtre dans le rôle de Franzi dans Rêve de valse de Strauss. En janvier 2018, elle chantera le rôle de Sophie dans Werther de Massenet à l’opéra de Sofia, en Bulgarie, avant la reprise du rôle-titre de Mireille et de nombreux récitals.

 

Issu d’une famille de musiciens, Ludovic SELMI commence ses études musicales à Genève et obtient un Premier prix de perfectionnement dans la classe de Louis Hiltbrand, puis il retrouvera son sud natal en venant travailler avec Pierre Barbizet à Marseille (médaille d’or). Curieux et créatif depuis son plus jeune âge, Ludovic s’adonne tout naturellement à la composition et à l’improvisation, un fil conducteur qui traverse, nourrit et se nourrit d’expériences musicales riches. Les récitals, sa prédilection pour la musique romantique, la musique de chambre, puis sa passion pour la voix le conduisent logiquement à accompagner des master-class, avec notamment Véronique Gens, Léontina Vaduva, Mireille Delunsch, Annick Massis, Franck Ferrari, Léo Nucci… Actuellement, Ludovic SELMI se partage entre l’enseignement et sa carrière de pianiste concertiste.

cecilia.arbel

Ludovic Selmi

 

 

Les tarifs sont les suivants :
 
Sur place le jour du concert :
15 euros pour les adultes et enfants de plus de 14 ans
10 euros pour les enfants de moins de 14 ans, demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RSA (sur justificatif)
 
Réservation sur plateforme unique :

 

13 euros (+ 0,95 euros de frais de réservation) 

 

pour les adultes et enfants de plus de 14 ans
8 euros (+ 0,95 euros pour les enfants de moins de 14 ans, demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RSA (sur justificatif)
 
 
 
 

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